[RP] Essayages castrogontériens

Très Grande Vénale Messages : 1499 Date d'inscription : 10/11/2012

Armelle traversa le couloir, et toqua vigoureusement à la porte de sa compagne de couloir, la petite blondinette. Elle avait, alangui sur le bras, le résultat de son récent travail. Elle avait tellement dormi et travaillé avec des oeillères qu'elle ne savait même pas si la demoiselle était actuellement au château...

Alix Ann ?

Client occasionnel Messages : 17 Date d'inscription : 26/10/2012

Et à Alix de se hisser de son lit ou elle jouait avec le chat pour aller ouvrir. De se figer un instant avec stupéfaction.
De fixer la robe. Puis la couturière. Puis la robe. Puis la couturière. De se dire qu'elle ferait mieux d'en placer une au lieu de se ridiculiser une fois de plus.

Armelle !

En essayant de rendre cette exclamation plus sobre qu'elle ne l'était, excitée à l'idée que sa robe soit enfin fin prête. Alix la fixe, cette robe. Mon Dieu, qu'est ce que ça a l'air beau !
Elle re-rentre dans la chambre, elle laisse ouvert, invitant Armelle à rentrer.

Je... Est-ce que je peux la toucher? L'essayer?

Et de passer ses mains sans trop attendre sur le tissu. Ômondieu, c'est trop beau.
De partir trottiner jusqu'au fond de la pièce pour fouiller quelque part par ici et en sortir une bourse assez généreuse. Faut dire que la gosse n'avait jamais vraiment eu le sens de la mesure. Et de revenir jusqu'à la couturière des étoiles plein les yeux.

Très Grande Vénale Messages : 1499 Date d'inscription : 10/11/2012

Armelle secoua la tête, attendrie, lorsque la petite fille alla en quête de son trésor. Elle répondit :

C'est rien, p'tite demoiselle, vous avez fourni l'étoffe, j'allons m'arranger avec la Duchesse, pour ce qu'est de payer le reste.

Elle aimait l'idée que la Duchesse lui soit redevable de choses diverses qui s'accumulaient. Un jour viendrait où Yolanda devrait en payer le prix. Elle prit la bourse, la posa sur le lit de la fillette, puis déploya à deux mains la cotte et la veste :

Venez plutôt çà, qu'on voie si y'a des ourlets à ajuster !

Client occasionnel Messages : 17 Date d'inscription : 26/10/2012

Alix sourit à cet instant. Quelle bonté d'âme, quelle gentillesse! Sauvegarder les sous qu'elle a dument extorqué à son père, qui lui devait bien ça pour compenser toutes les petites larmes causé par ses absences.

Je... Oui, biensur !

Il y a une femme de chambre vers là bas, un peu en retrait. D'un petit geste de la main et d'un autre aimable sourire qu'elle n'arrivait pas à décoller de son visage (Armelle, dans sa chambre, la meilleure couturière de tout le monde entier vous imaginez ! Rien que pour elle !) elle lui indique de venir l'aider à retirer sa robe qui certes n'est pas bien étoffée mais assez pour qu'il lui soit pénible de le faire toute seule.

Alix tend ses petits mains bien loin, elle se laisse désaper pour se retrouver en petite tenue pour mieux se faire parer.

Très Grande Vénale Messages : 1499 Date d'inscription : 10/11/2012

Ah, ces jeunes demoiselles qui ne savent pas s'habiller seule ! Armelle croisa les bras et attendit. Si on la forçait à n'être pas servie, elle apprendrait bien, la petite ! On n'apprend jamais mieux l'autonomie que dans l'adversité. Qui vivra verra... Pour l'heure, l'enfant est dévêtue, l'enfant est revêtue, et je surveille bien que la servante noue avec précaution les liens à l'arrière de la robe. Le manteau, lui, reste encore sur le lit. Je vois déjà que j'ai du travail, là :

Bougez point, p'tite demoiselle... Je vais vous ajuster un peu à la taille, vous êtes plus fine que ce qu'j'croyais... Ecartez les bras.

Position de l'ange, qui me laisse toute latitude pour épingler une pince à hauteur de ses côtes, à gauche comme à droite.

Voilà, ça ira comme ça. Gardez tout, on va essayer l'manteau, ensuite je prendrai tout ça pour faire trois points aux pinces, et je vous la rendrai ce soir.

Petit regard à la servante... Allez, passe-lui son manteau, faudrait pas que tu te sentes inutile. En plus elle a les bras écartés, la petite, c'est la position idéale pour enfiler ça.

Client occasionnel Messages : 17 Date d'inscription : 26/10/2012

Et de se laisser faire. Toute timide, toute occupée qu'elle est à épier les moindres mouvements de la couturière. Elle a peur de se prendre une aiguille, elle reste quasi pétrifiée.

-« Comment ksébôôô... »

Qu'elle laisse s'échapper en un souffle alors qu'elle s'aperçoit.

-« Comment ksévrémentcrobô... »

Et de se laisser enfiler le manteau, roulant un peu des épaules, testant si elle est parfaitement à son aise. C'était beau, et puis simple en plus. Et puis l'avantage c'est que si elle avait trop chaud elle avait qu'à retirer le manteau. Et puis à le remettre dès qu'il faisait trop froid. En plus c'était du jaune, et le jaune c'était beau, c'était joyeux. Tout l'opposé de ce quel portait lors de ce fichu deuil.

Et de lever des yeux apeurés sur Armelle :

-« Vous allez m'la reprendre? »

Parce que la tout de suite maintenant elle a pas du tout envie d'être séparée de sa nouvelle acquisition. Ce sera pas trop long, hein? R'gardez, l'est quasiment parfaite. Même plus, elle est parfaite tout court.

Très Grande Vénale Messages : 1499 Date d'inscription : 10/11/2012

Armelle vérifia le manteau, et constata qu'il n'y manquait rien, heureusement. C'est moins facile de refaire un ourlet sur un galon...

Alors elle posa son regard sur la petite et lui frotta la tête :

Mais non, p'tite demoiselle, je vous la reprends pas ! Mettez des habits de jeu, allez courir après les papillons dans l'jardin, et quand vous reviendrez pour le souper, votre robe vous attendra et vous pourrez la passer et la montrer aux aut' demoiselles. J'ai quelques petits trucs à finir dessus, comme ça elle vous ira encore mieux que maintenant !

Et oui, c'est possible ! Lentement, la couturière prit le manteau au col pour aider la petite à l'enlever. Si elle le veut bien.